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LEAP YEAR
(DONNE-MOI TA MAIN)
Ana (Amy Adams), une jeune américaine sophistiquée, s’est mise en tête de demander son petit ami en mariage à Dublin, le 29 février, selon une tradition irlandaise. Seulement, son voyage s'avère plus chaotique que prévu, et la voilà contrainte de solliciter l'aide d'un aubergiste irlandais, pas très amical mais canon (Matthew Goode) -ça compense- pour mener sa mission à bien.
3 bonnes raisons de regarder :
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1) Parce qu’on adore voir des couples s’engueuler à l’écran pendant une heure et demie, se fuir, se rejeter, s’insulter… simplement parce qu’ils ne savent pas encore qu’ils sont amoureux. Alors qu’on sait bien, nous, lorsqu’Ana débarque dans le pub tenu par le «hottie» du coin, perchée sur des stiletto, BlackBerry et valise Vuitton en mains, qu’elle va finir par élever des vaches dans un village irlandais qui n’a jamais capté le moindre signal wifi. Et puis ça veut dire aussi que Julien, le beau gosse du service marketing, est sans doute plus ambigu qu’il ne le croit quand il nous claque la porte de l’ascenseur au nez. Et ça, y’a pas à dire, ça fait du bien à l’estime de soi.
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2) Parce que la scène du premier baiser est délicieuse (attention spoilers) : obligés de se faire passer pour un couple marié pour dormir chez l’habitant, nos deux tourtereaux qui croient encore se détester à cet instant du film, passent à table en compagnie de deux couples qui les forcent à s’embrasser. Le premier baiser, timide, donne lieu à un râle de désespoir de leur hôte : « Si c’est comme ça qu’il vous embrasse, je m’étonne que vous soyez encore mariés ». De l’importance du baiser dans le couple… CQFD !
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3) Pour le tableau hilarant que le réalisateur fait de l’Irlande du XXIème siècle : les hommes sont ivres (à peu près toute la journée) et superstitieux, le réseau électrique est défaillant (on ne peut pas recharger son portable sans faire sauter toute l’installation) et les vaches bloquent les routes les trois quarts du temps. Les Irlandais s’étranglent, évidemment, mais nous on a déjà dû encaisser sans s’étouffer Emily in Paris (Netflix) et ses clichés absurdes et ahurissants sur les Parisiens. Chacun sa croix ! Et puis, allez savoir pourquoi, chez les autres, ça passe mieux…
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