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AS GOOD AS IT GETS
(POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR)
Melvin Udall (Jack Nicholson) est un écrivain caractériel, misanthrope et toqué qui écrit à la chaîne des romans sentimentaux dans son penthouse de Manhattan. Ses TOC lui interdisent tout contact humain et l’obligent à respecter des rituels contraignants : notamment, manger chaque jour dans le même restaurant, à la même table, et être servi par la même serveuse, Carol Connelly (Helen Hunt). Mais le jour où Carol doit lâcher son job pour s’occuper de son fils malade, et que Melvin hérite, en prime, du chien de son voisin (Greg Kinnear), envoyé à l’hosto par des voyous, sa vie se retrouve sens dessus-dessous.
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3 bonnes raisons de regarder :
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1) Pour Jack Nicholson, particulièrement inspiré, et dont la prestation lui a valu un Oscar et un Golden Globe (tout comme à Helen Hunt d’ailleurs). Ce n’est pas un scoop, Jack aime jouer les cinglés, et il excelle dans le genre (Vol au-dessus d’un nid de coucou, Shining, le Joker dans Batman…). Mais il y a quelque chose d’encore plus délicieux à le voir mettre sa folie au service de la comédie, et à l’observer varier les plaisirs et les intentions au fur et à mesure que son personnage s’ouvre malgré lui au sentiment amoureux.
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2) Parce que ce film est un petit bijou d’écriture : les dialogues sont savoureux et hilarants grâce au franc-parler absolument politically uncorrect du personnage joué par Jack Nicholson, capable de faire les présentations d’un : « Carol, la serveuse ; Simon, la pédale ». Ou de briser tout élan amoureux en deux phrases, car il ignore que pour séduire, il faut parfois mentir un peu…
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3) Parce que ce film nous glisse à l’oreille que nous pouvons devenir meilleurs sans pour autant devoir nous renier ni tout changer. Qu’il suffit juste de regarder le monde autrement, et laisser les autres nous surprendre… et nous toucher.
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